Marie-Hélène Guelton ©
Portrait
Marie-Hélène Guelton est passée d’une pratique du tissage à la teinture, en s'interrogeant sur la matière. Le tissu existant, souvent découpé en module inhérent à la technique, en soie, mais aussi en coton, laine, fibre d’ananas ou de bananier, est plissé, plié, cousu ou enroulé sur un support avant d’être ligaturé et teint. Il apparaît ensuite sous une forme sobre, panneau, volume ou kimono, afin d’en valoriser la composition. Même si l’artiste part d’une idée précise créant dans une même opération les volumes et les couleurs, elle accepte et en joue avec maîtrise le principe de l’aléatoire. Le choix d'une teinte de synthèse (gris-bleus, bruns, ocre) rappelle les colorants naturels et contraste avec le fond d'origine.
"Eloge du clair-obscur, de la transparence, éloge de la lenteur, du temps qui s'inscrit dans la trame du textile."
La lumière s’empare des textiles de Marie-Hélène Guelton et nous offre à voir des tableaux au graphisme épuré, à la palette chromatique volontairement réduite, où la trame de départ offre de nouvelles perspectives.
Lauréate du Prix Liliane Bettencourt pour l'Intelligence de la Main® 2008 En savoir plus
