Portrait
Gérard Borde, Maître d’art céramiste depuis 2011, collabore entre autre avec Marc Aurel, architecte dévoué au mobilier urbain et redonne toute sa noblesse à la céramique. Elle devient une matière adaptée à notre monde moderne aux exigence de plus en plus pointues. Leur travail est couronné avec le fauteuil "Beyrouth" : Prix Liliane Bettencourt pour l'Intelligence de la Main® en 2014, Prix de l’Observeur du design en 2015. Il devient chevalier des Arts et des Lettres en 2017 et cela se voit. Son héritage est aussi varié que poussé vers l'excellence. Qui d'autre aurait pu réaliser un banc en céramique aux allures coussins dodus, des murs en écailles de porcelaine émaillée, ou des vitraux en lithophanie de porcelaine ?
""Je suis conseiller auprès des industriels, des entreprises et des mairies pour des œuvres uniques en céramique et d'autres matériaux qui peuvent s'inscrire dans cette création.""
Ainsi, il résumait en quelque mots sa matière de cœur : " La céramique est un terme générique qui englobe beaucoup de matériaux. Elle a d’infinies possibilités et beaucoup de domaines d’application : le domaine médical, spatial, aéronautique… Les gens ne s’imaginent pas tout ce que l’on peut faire avec de la céramique. C’est un élément phare de modernisation technique et technologique. [...] Il peut résister à une chaleur de 2200°C, ce qui le rend plus résistant que la pierre précieuse. Comme il n’existe pas sur Terre – mais seulement dans l’espace –, nous le recomposons. [...] Ce qui me passionne, c’est de mettre ce matériau à disposition des artistes. Cela permet d’innover davantage, d’aller plus vite et de plus en plus loin. C’est fabuleux ! "
Lauréat de la récompense Dialogues du Prix Liliane Bettencourt pour l'Intelligence de la Main® 2014