Portrait
Assemblage de souvenirs et de quotidiens, construction d’objets et de gestes, le travail de Quentin Marais est le résultat d’une attitude face à la terre. Tantôt attentif, tantôt libre, observateur ou rêveur, joueur ou sérieux : ses formes se construisent au grès de ses envies. Mêlant réel et imaginaire, elles changent, évoluent, jouent et se transforment jusqu’à la cuisson. Le passage au feu vient figer des moments, photographier des histoires. Pour Quentin Marais, il n’y a pas de nostalgie ou de mélancolie, mais une envie de retrouver une liberté primaire, une légèreté enfantine. L’argile lui offre cette liberté. Capable d’offrir une plasticité entre l’utile et l’inutile, elle est pour lui le pont entre un monde symbolique et l’univers contemporain.
"Une chose me préoccupe : quel fut le premier objet crée par l’homme? Un objet de culte, magique et ornemental ou un outil, utile, pratique et rationnel ? Cette question reste en suspens."
Après un bac STI Arts Appliqués au Lycée Léonard de Vinci à Montaigu, Quentin Marais intègre une formation Céramique au DMA de l’Ecole Duperré. Pendant cette période, il fait la rencontre de Franck Brunet, sculpteur céramiste qui l’aiguillera, deux ans plus tard, vers une formation à la Maison de La Céramique de Dieulefit. Il y rencontrera Guillaume Bardet, designer, avec qui il développe, pendant plus de huit mois, le projet « L’usage des jours » - exposé dans de nombreux musées et primé dans le cadre du Prix Liliane Bettencourt pour l’Intelligence de la Main® en 2011.
Lauréat de la récompense Dialogues du Prix Liliane Bettencourt pour l'Intelligence de la Main® 2011 En savoir plus